Le travail collaboratif n’est pas une évidence. Il ne peut pas être laissé à la seule responsabilité de l’ajustement mutuel, à cette main invisible si chère à Adam Smith. Afin qu’il produise un maximum de valeur, le travail collaboratif doit être réfléchi et organisé à l’instar de toute composante de l’entreprise. Les projets en sont un bon exemple : chefs d’orchestre de ces organisations temporaires et transverses, les bons project manager se doivent d’organiser et d’encadrer le travail collaboratif, et ce en tenant compte de nombreux paramètres, dont :
Pour que le tout soit plus grand que la somme des parties, sous-entendu ici que la performance d’une équipe soit supérieure à la performance cumulée des individus, il faut installer confiance et cohésion, sans oublier de mettre en place et maintenir dans la durée les éléments qui vont favoriser l’épanouissement d’un travail collaboratif efficace.
Parmi les principaux, on peut citer : donner aux équipes plus de flexibilité et d’autonomie, repenser les espaces en fonction des besoins, prendre en compte les spécificités du travail à distance, réfléchir aux usages avant d’adopter des outils, favoriser la mobilité interne, travailler en collaboration avec des nomades digitaux à travers le monde, et créer des lieux d’innovation.
Il revient aux manager de réinventer ses objectifs, questionner ses certitudes, de s’inspirer de la manière dont les autres travaillent, et d’insuffler un nouvel esprit dans son propre groupe.
Pléthore de nouvelles méthodes collaboratives de résolutions de problèmes émergent et provoquent l’engouement. Pourtant, nombreuses sont les initiatives qui échouent si elles ne sont pas suffisamment préparées. Le design thinking, l’une de ces méthodes, propose un cadre dont le but est de favoriser et de gérer l’innovation. Il propose notamment une étape de génération d’idées au travers de sessions de brainstorming. L’exercice collaboratif du brainstorming, aussi répandu et connu soit-il, est pourtant rarement maîtrisé, et est souvent vécu par les participants comme une perte de temps. Nous avons identifié les bonnes pratiques à appliquer pour la gestion d’un atelier de brainstorming de sorte à en tirer le maximum. L’efficacité de telles bonnes pratiques témoigne de l’importance et de la puissance de considérer le travail collaboratif comme un terrain d’optimisation, même là où celui-ci est vécu comme une évidence.
Le management du travail collaboratif doit faire l’objet d’une quête perpétuelle d’adaptation et d’amélioration, prenant en compte le contexte de l’entreprise, le type d’exercice, les moyens à disposition, les personnalités, et bien d’autres. Il est l’une des clés de la performance des équipes, et selon notre expérience, remonte dans le classement des priorités des dirigeants et managers. Le management du travail collaboratif est aujourd’hui reconnu comme un puissant levier au service des managers et de leurs équipes. Une corde de plus à l’arc de celles et ceux qui veulent améliorer leur pertinence managériale.
L’équipe Ad Valoris