Les fonctionnements en silo, le traitement quotidien de problèmes récurrents, l’épuisement des collaborateurs ou encore la diminution de la rentabilité sont des symptômes classiques d’une intelligence organisationnelle déficiente. Qu’entend-on par « intelligence organisationnelle » et comment l’améliorer ?
Qu’est-ce que l’intelligence organisationnelle ?
Vous disposez de ressources humaines compétentes, qui travaillent avec des processus optimisés. Par contre, vos entités organisationnelles et vos outils n’ont pas été adaptés aux dernières évolutions de votre contexte. Le non-alignement de ces quatre composantes est la définition même d’une intelligence organisationnelle qui peut et devrait être améliorée.
Cette intelligence se mesure à l’aptitude d’une organisation à obtenir une adéquation optimale dans la performance de ces quatre composantes.
Par où commencer ?
Surtout pas par la recherche de problèmes ! En effet, croire qu’il faut impérativement faire un diagnostic complet avant d’aborder un problème d’intelligence organisationnelle est une erreur classique.
Un diagnostic est pertinent, seulement et uniquement après avoir défini des objectifs. Un problème, c’est un écart avec une situation souhaitée qui va être analysé, compris puis comblé. Qu’attend-on de l’organisation une fois qu’elle sera devenue plus intelligente : une diminution de la charge administrative ? Une automatisation plus poussée des activités ? Une élévation du niveau de satisfaction des clients ? Une plus grande autonomie des collaborateurs ?
Tout diagnostic est donc à envisager en regard des objectifs à atteindre, qui doivent être définis en amont. Une fois ces objectifs bien définis, l’entreprise saura mieux quels éléments du diagnostic il faut, ou non, approfondir (gain de temps et d’énergie).
Comment trouver les bons leviers d’amélioration de son intelligence organisationnelle ?
La clé réside dans le fait d’identifier les écarts entre la situation actuelle et les objectifs recherchés. L’analyse des causes et des sources de ces écarts est extrêmement intéressante. Elle permet d’approfondir l’analyse, puis, dans un deuxième temps, d’imaginer des actions qui serviront de leviers d’amélioration pour atténuer ou supprimer ces causes.
Comment s’assurer que son intelligence organisationnelle est effectivement en train de s’améliorer ?
Les leviers d’améliorations doivent être priorisés. En effet, il est illusoire de penser que l’on pourra gommer toutes les causes des écarts entre la situation actuelle et ses objectifs en même temps. Il est donc indispensable d’identifier parmi les leviers d’améliorations, ceux qui représentent des « quick wins » : ceux qui sont peu coûteux à mettre en place et qui contribuent significativement à réduire les écarts. Une fois les « quick wins » mis en place, il sera temps de planifier la mise en œuvre des autres leviers d’améliorations.
Le dirigeant pourra alors se concentrer sur les indicateurs qui attestent que son intelligence organisationnelle augmente. À quand une entreprise plus intelligente que ses dirigeants ?