Dans l’histoire, il y a déjà eu des épidémies. Mais, c’est la première fois que l’économie tout entière est spontanément mise en suspens par les autorités et les protagonistes du marché, pour protéger sa ressource la plus vulnérable : l’humain.
Depuis, le retour hivernal du virus nous confirme l’instauration durable d’une nouvelle économie, fondée sur la distanciation physique, les circuits courts, l’intelligence organisationnelle et l’élargissement des sources d’approvisionnement.
Les cartes sont ainsi rebattues pour un grand nombre de secteurs. À titre d’exemple, les différents programmes de mobilité douce mis en œuvre par de nombreuses villes et cantons se sont vus soudainement bouleversés par la désaffection des transports en commun au profit de moyens de transport individuels, par crainte de la contamination. En Chine, il en est toujours de même à l’heure actuelle. Les meetings internationaux se font dorénavant par vidéoconférence, tout comme la signature des contrats, avec des collaborateurs et des clients privilégiant une communication non présentielle. Alors qu’avant la crise sanitaire, 15 à 20 % des entreprises pratiquaient occasionnellement le télétravail, il n’a pas fallu un semestre pour qu’il soit généralisé.
De même, la mondialisation économique et financière fait que les pays sont dépendants les uns des autres. Il suffit que l’un d’entre eux soit en difficulté pour menacer un pan entier de l’économie mondiale, dans de nombreux secteurs d’activité. Lorsque l’on sait que 90 % de la Pénicilline mondiale est produite en Chine, l’on doit s’interroger sur la restauration des capacités de production en Europe, mais aussi sur une réorganisation complète des sources d’approvisionnement, de stockage et de gestion des stocks. Sachant que, pour les consommateurs, l’idée d’accepter de « payer plus » une production locale reste encore un vœu pieux, la recherche de l’efficacité va donc primer, pour rester compétitif.
Je vous le dis, un important travail de réorganisation est prévisible pour accroître les chances de survie des uns, de stabilité et de croissance des autres. Par expérience, cela doit être réalisé rapidement, sans affecter la marche des affaires et le climat social.
Mesdames les décideuses et Messieurs les décideurs, c’est à vous de jouer pour engager la mutation de votre entreprise. Cette partie peut être complexe et nécessiter des regards croisés. En cas de besoin AD VALORIS est à votre disposition pour vous aider à en structurer le coût, le planning et le modus operandi.
Thierry Ungaro
CEO Ad Valoris