Les théories actuelles concernant les systèmes organisationnels présentent les organisations comme des systèmes combinant une dynamique de production et une dynamique de pilotage.
Les comportements, les pratiques et les techniques utilisés par les personnes en charge du pilotage de projets peuvent prendre des formes très variées. Le choix des techniques utilisées dépend des degrés d’innovation et d’incertitude auxquels les projets sont soumis. Ces différentes pratiques de pilotage de projet peuvent être associées à plusieurs courants distincts et générer plusieurs idées reçues. Vous pourrez apprendre à prendre du recul sur ces dernières et découvrir dans cet article quelques bonnes pratiques de pilotage.
Un premier courant sur le pilotage de projet met en relief l’importance de la planification et de l’ordonnancement séquentiel des tâches. Le but est de trouver un cheminement de réalisation optimal à appliquer au cours de la réalisation des activités et des phases du projet. Comme exemple de ce courant, il y a le modèle en cascade (Waterfall).
Ce second courant est une extension de l’approche par la planification et par l’ordonnancement. Il se distingue par une focalisation spécifique sur la prise en charge des dysfonctionnements au cours du cycle de vie du projet.
Le troisième courant marque une forme de rupture avec la vision « puriste » de l’ordonnancement optimal et séquentiel des tâches, par l’intégration de deux notions. Le fast tracking qui consiste à reprogrammer les tâches du projet afin d’en réaliser certaines simultanément, plutôt que séquentiellement. Le fast crashing, qui consiste à faire appel à des ressources supplémentaires pour réaliser deux tâches en même temps.
Un quatrième courant va encore plus loin dans la place qu’il donne aux incertitudes et à leurs incidences sur les pratiques de gestion de projets, c’est l’improvisation organisationnelle. Ce courant, très proche de celui de l’effectuation, provient initialement du champ de la stratégie. Il est fortement appliqué dans le domaine du développement de produits innovants, notamment dans des environnements turbulents en proie à une concurrence forte.
En restant dans la lignée de ces principaux courants, il est possible de dégager quelques bonnes pratiques de pilotage en cassant 3 grandes idées reçues.
En effet, le bon déroulement et le bon pilotage d’un projet ne se limitent pas à la bonne planification de celui-ci. Un projet doit être vu dans un contexte. Il est important d’adapter son système de fonctionnement et de pilotage en tenant compte de l’ensemble des parties prenantes.
À l’origine du projet, le mandant ne dispose pas de toutes les cartes et ne peut pas identifier toutes les tâches qui le composent. Il doit faire en sorte de créer une vraie dynamique afin que les parties prenantes impliquées puissent apporter une valeur ajoutée au projet.
Mettre en œuvre un projet, c’est bien, le faire adopter par toutes et tous c’est mieux. En ce sens, il est très important d’accorder du temps pour que les personnes adhèrent au changement lié au projet. Ainsi, les parties prenantes se sentiront impliquées dans le projet et souhaiteront maintenir le changement après la mise en production.
La chose primordiale à retenir de cet article est qu’un projet est avant tout une expérience d’équipe et le capitaine (responsable du pilotage) doit toujours avoir cela en tête. Cette philosophie lui permettra d’atteindre de manière plus sereine les résultats attendus du projet et ainsi d’augmenter les chances de réussite de ce dernier.
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